Appelée aussi hormone du sommeil, cette molécule synthétisée dans notre cerveau facilite l’endormissement. Elle possède une activité « chronobiotique » qui participe à la synchronisation de notre horloge biologique avec le cycle de 24 heures (rythme circadien).

Quand la lumière baisse, en fin de journée par exemple, la production de mélatonine s’accroît. C’est ainsi qu’est signalé à notre corps qu’il est bientôt l’heure de se coucher. Sa concentration dans le sang augmente et atteint son maximum vers 3 ou 4 heures du matin puis chute pour atteindre une production minimale qui correspond au moment de se lever.

Toutefois, la luminosité extérieure peut changer la donne : notre rétine perçoit la lumière et la transmet à notre horloge interne localisée dans l’hypothalamus. L’info est ensuite envoyée à l’épiphyse (ou « glande pinéale ») qui est chargée de sécréter la mélatonine. Ainsi, une exposition prolongée à la lumière le soir indique à notre système qu’il est trop tôt pour produire de la mélatonine et qu’il n’est pas l’heure de retrouver Morphée !

Voilà pourquoi et comment on en vient à ne pas trouver le sommeil suite à une soirée devant nos téléphones, télé ou ordinateur.

 

Source : Inserm